Certains chiens ont un don pour la destruction. Tout ce qui a le malheur de se trouver sur leur passage y passe : la télécommande, les magazines et chaussons de leur maître, la garniture du fauteuil, etc. Faites le haro sur cette regrettable disposition, en suivant ces quelques conseils.
Lui faire acquérir de bonnes bases par l’éducation
Si vous avez la chance d’accueillir l’animal quand il est encore jeune, posez clairement les règles dès le départ. Vous noterez, en consultant des ressources spécialisées comme Le Mag du Chien, que cette condition se trouve au coeur d’une cohabitation sereine. Notamment durant la phase orale où le chien a besoin de tout mettre dans sa gueule, posez les limites entre ce qu’il peut mordiller et ce qu’il ne doit pas. La bonne tactique : enlevez-lui directement du museau ce qu’il n’a pas le droit de mâchouiller, en enjoignant un « non », mais vraiment indiscutable. Offrez-lui, à la place, un jouet destiné à ses besoins de faire ses dents.
Le conditionner à la situation de solitude
Plus tôt vous initiez l’animal à la gestion de la solitude, plus vous aurez de chance d’empêcher qu’une tendance à la destruction se développe. Mal maîtrisée, cette situation crée chez votre compagnon une situation naturelle d’angoisse. C’est cette tension intérieure qu’il traduit par l’acte de détruire : c’est comme une forme d’appel au secours et un mécanisme de défense. L’astuce : accordez-vous du temps pour l’habituer petit à petit à la solitude. Puisque les « crises destructrices » connaîtront leur summum, en votre absence, simulez celle-ci pour adapter sa réaction au fur et à mesure. Choisissez des temps d’absence courts et prolongez la durée de plus en plus. S’il dégrade quelque chose durant ces « exercices d’absence », réduisez-en la longueur jusqu’à ce que vous obteniez une réaction positive. A partir de là, procédez par un système de rétribution : une friandise à chaque bon résultat. Prolongez au fur et à mesure ces absences et adaptez la taille de la récompense à la longueur de temps où il a pu rester sage.
Lui donner les moyens de procéder à un transfert
Comme évoquée plus tôt, la tendance destructrice du chien lui sert à extérioriser une tension interne. Si vous voulez épargner vos meubles et autres objets de valeur dans le salon, éloignez-le, tout en lui offrant d’autres exutoires. Il est, maintenant, facile de se procurer des jouets spécialement conçus pour les chiens ravageurs. Des bâtons reproduisant l’odeur du vrai bois, au Kong – qui a l’avantage de faire, en même temps, distributeur de friandise – en passant par les cordes à noeuds, les options sont variées. Les lanceurs de balle adaptés pour un usage intérieur comme les lanceurs de balles automatiques détourneront l’attention de l’animal.
Sinon, à l’inverse de la méthode de rétribution, procédez par association négative. Créez un événement qui déplaît à l’animal, chaque fois qu’il est sur le point de s’attaquer à un objet qu’il ne doit pas toucher. Bruit dissuasif, jet de parfum qui le révulse, tout est bon pour conditionner son réflexe d’arrêter net ce qu’il est sur le point de commettre.